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Asteggiano is a painter


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Thèmes : Il s’agit de s’emparer de thèmes à la fois ancrés sur le territoire et de portée universelle, en proposant un regard singulier sur la forêt et le bois, ses échelles de temps et d’espace, la place de  l’homme dans le cycle planétaire du carbone, de façon à interroger, bousculer les représentations figées, révéler l’invisible, découvrir des chemins de traverse et faire de l’utopie un paysage. Thèmes transverses : tempête, rupture-continuité, richesse culturelle du territoire.

1 M3 de bois capte 1 tonne de CO2

 

la main de Dieu by Asteggiano
birds

 

La vengeance de Dieu,
Le retour !


by Asteggiano
 
by Asteggiano

Et Dieu dans tout ça ??
Le Pentateuque technique, ta mère ( si tu veux mais touche pas à la mienne! )

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vague et vide, les ténèbres couvraient l’abîme, l’esprit de Dieu planait sur les eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres. Dieu appela la lumière « jour » et les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour.
Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux et qu’il sépare les eaux d’avec les eaux » et il en fut ainsi. Dieu fit le firmament qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d’avec les eaux qui sont au-dessus du firmament, et Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir et il y eut un matin : deuxième jour.
Dieu dit : « Que les eaux qui sont sous le ciel s’amassent en une seule masse et qu’apparaisse le continent. » et il en fut ainsi. Dieu appela le continent « terre » et la masse des eaux « mers », et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre verdisse de verdure : des herbes portant semence et des arbres fruitiers donnant sur la terre des fruits contenant leur semence » et il en fut ainsi. La terre produisit de la verdure : des herbes portant semence selon leur espèce, des arbres donnant selon leur espèce des fruits contenant leur semence, et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : troisième jour.
Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour et la nuit ; qu’ils servent de signes, tant pour les fêtes que pour les jours et les années ; qu’ils soient des luminaires au firmament du ciel pour éclairer la terre. » et il en fut ainsi. Dieu fit les deux luminaires majeurs : le grand luminaire comme puissance du jour et le petit luminaire comme puissance de la nuit, et les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres, et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : quatrième jour.
Dieu dit : « Que les eaux grouillent d’un grouillement d’êtres vivants et que les oiseaux volent au-dessus de la terre contre le firmament du ciel » et il en fut ainsi. Dieu créa les grands serpents de mer et tous les êtres vivants qui glissent et qui grouillent dans les eaux selon leur espèce, et toute le gent ailée selon son espèce, et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit et dit : « Soyez féconds, multipliez, emplissez l’eau des mers, et que les oiseaux multiplient sur la terre. » Il y eut un soir et il y eut un matin : cinquième jour.
Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bestiaux, bestioles, bêtes sauvages selon leur espèce » et il en fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les bestioles du sol selon leur espèce, et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre. »

Dieu créa l’homme à son image,
A l’image de Dieu il le créa, l’homme et la femme il les créa.
Dieu les bénit et leur dit : « soyez féconds,
Là, il y eut un blanc, homme et femme n’entendirent point la première syllabe !
Alors Dieu commença une période de doute.
Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.
Dieu dit que : « Errare humanum est » et que : « diabolicum perseverare »
Alors (encore !), Dieu qui n’avait pas envie de continuer de pédaler dans la choucroute et qui ne connaissait pas notre Ministère de la Culture alla se fumer un pétard sur le bord du Nil.
Dieu vit que cela était bon.

Il y eut un soir et il y eut un matin 
Et puis… des tas d’autres matins semblables.

Dieu merci, les artistes se sont crées tout seuls !

- * - * - * -* -

Et les ères passèrent  jusqu’au jour où Dieu, qui n’était pas la moitié d’un con se rendit à l’évidence : les hommes en prenaient un peu trop à leur aise et poussaient quand même le bouchon un peu loin !
Dieu décida de leur envoyer le déluge.
Il lui plut de le faire ; il plut, plut, plut
Mais Dieu qui n’était pas méchant pour deux sous et qui les aimait, ses créations, décida de leur laisser une chance : il mandata Noé dans une mission de protection environnementale dont ce dernier s’acquitta assez bien, ma foi !
Et dieu vit une fois encore que cela était bon,
Il y eut un soir et il y eut un matin 
Et Dieu retourna se faire quelques pétards sur le bord du Nil…

Il y eut encore pleinsss de soirs, il y eut encore pleinsss de matins et les ères passèrent de nouveau et Dieu, qui aimait les hommes leur envoya des poètes (Il s’est même fendu d’un Hugo en poète-prophète-visionnaire !) et des artistes ( pas rancunier du fait qu’ils s’étaient crées tout seuls) afin de les rendre plus clairvoyants et de les guider sur le chemin , pas toujours facile, du bonheur.

Là, Dieu de rendit compte avec amertume que les hommes n’avaient cure de tout ce qu’il pouvait bien faire pour les aider à vivre mieux, qu’ils ignoraient les poètes et les artistes et qu’ils s’ingéniaient à détruire cette planète qu’il s’était donné tant de mal à créer ; il regrettait même de s’être reposé le septième jour ! C’est pour dire !
Dieu était à deux doigts de péter un fusible. La réalité s’imposait : il était en train de pisser dans une lyre ! Il se dit que les lyres, il les avait plutôt inventées pour faire de la musique.

Alors, Dieu, qu’avait quand même sérieusement les boules décida un remake du déluge. Cette fois-ci, il n’irait pas ennuyer ce brave Noé, il ne lui imposerait pas de construire une arche ; les hommes et les animaux n’avaient qu’à se dépatouiller tout seuls. Et puis, les coquilles de noix, c’est pas fait pour les chiens !

Dieu décida d’être un peu plus sévère, il envoya à la terre la tempête de 2009 foutant, d’une pichenette, en l’air tout un écosystème qu’il s’était tant appliqué à construire

Dieu n’était pas certain que cela était bon mais il dit : « Les mecs, démerdez-vous sans moi ! A cause de vous j’ai sacrifié les arbres, les fleurs et les animaux ; je vous ai envoyé des poètes et des artistes afin de vous éclairer. Bordel de moi-même, faites-leur confiance, que diable !

Alors Dieu, qui commençait à montrer quelques signes d’impuissance et ne savait plus trop quoi inventer, refila le bébé aux poètes et aux artistes ; pour cette mission quasi impossible,  il envoya sur la terre son dernier atout : Asteggiano

(Gaffe, l’artiste pourrait bien s’auto-détruire !)

Et… Dieu partit de ce pas se faire une ligne de coke ! A présent il s’en foutait pas mal qu’il y ait un soir et qu’il y ait un matin, il avait claqué la porte, ne voulait plus entendre parler des hommes et leur abandonnait son paradis ! En fait, son paradis était devenu un enfer et l’Enfer, c’est pas sa partie !!!




Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux

Georges Brassens


 



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